Dédicaces pour Noël et les mois noirs / mizioù du

Idées cadeaux pour Noël ou pour occuper les longues soirées pluvieuses des mois noirs : une trilogie de polars maritimes, deux recueils de nouvelles, une fable féministe écrite sous la forme d'un roman noir, une comédie burlesque sur l'écriture en région, vous avez le choix et c'est made in Breizh !

Prochaines dédicaces : Lanloup le 24/11, Plouha le 30/11, Guingamp le 03/12, Lézardrieux le 06/12.

Tweet

Salon de Plestin-les-Grèves

Dimanche 10 novembre, au salon de Plestin, avec la talentueuse romancière Fabienne Jeanne et les garçons de la Gidouille. La veille, j'étais au Pain des Rêves de Saint-Brieuc pour écouter Mérédith Le Dez présenter l'excellent dernier livre d'Alain Emery. 

Tweet

Critique d'Aline & moi par Patrice Verdure

Patrice Verdure signait ses livres à mes côtés sur le stand de la Gidouille, à Carhaix, dimanche. Il m'a remis ce texte que le Cri de l'Ormeau diffusera peut-être ou peut-être pas, car la rédac-chef n'a paraît-il pas adoré "Aline & moi" (ceux qui l'ont lu savent que ce livre n'est pas fait pour être consensuel, or c'est pour l'instant mon premier retour plutôt négatif, presque louche non ?) Ce qui est bien avec Patrice, c'est qu'il ne cherche pas à faire plaisir, même s'il y a toujours un risque de vexer un auteur et si ce serait plus pratique pour nous deux que nous nous entendions bien. Patrice dit ce qu'il pense et, moi, c'est ce que j'attends d'une critique de livre. Dans le week-end, j'ai aussi été pas mal encensé par des gens dont je respecte énormément l'avis et le propre travail (Juhel, Philippo, Le Guillouzer, etc.) pour style, drôlerie et idées de fond, c'est donc bien de se faire un peu remettre l'humilité au clair...

"Aline et moi par Fañch Rebours :

Je lis Fañch Rebours depuis plusieurs livres. Ayant déjà bien apprécié ses nouvelles, je fus transporté de plaisir littéraire quand j’ai lu Transport(s), un roman de maturité, chargé de sens et de style. Transport(s) aurait mérité une diffusion nationale, mais ne l’a pas eue : impossible pour l’auteur de motiver les éditeurs nationaux, submergés de manuscrits et faisant rarement l’effort de se pencher sur le cas d’un « auteur régional ». D’où nécessité pour ledit auteur de se rabattre sur un éditeur tout aussi régional (métier courageux), et le cercle devient complètement vicieux. C’est de cette problématique que traite le dernier ouvrage de Fañch Rebours. Problématique qui a été fortement exacerbée quand est venue emménager près de chez lui, dans son village costarmoricain, une star de la littérature francophone, ayant même frôlé le Goncourt. Et là, sous le couvert d’une fiction (?) truffée d’humour, on assiste à tous les états de frustration et de fantasme de l’auteur, provoquant un certain malaise chez le lecteur. Bien sûr, beaucoup d’œuvres littéraires sont construites sur le vécu de leur auteur, mais dans Aline et moi, l’auto-centralité est trop directe. Après le niveau de qualité de Transport(s), on attendait avec impatience l’étape suivante, et on est un peu déçu, même si la lecture de ce documentaire humoristique (et non pas roman) est une agréable et très drôle friandise. Appréciable est également chez lui le côté audacieux, gonflé, que l’on trouve dans plusieurs de ses écrits, et aussi dans le fait d’oser prendre une année sabbatique pour se consacrer entièrement à l’écriture. Espérons que dans son prochain livre, Fañch Rebours ne se prendra plus pour un misérable vermisseau (qui est un jeu) mais retrouvera la veine du grand auteur qu’il était en train de devenir.

[Edition La Gidouille]"

Tweet

Adélaïd et Le Semblant

Entre mon Aline & moi (septembre) et le très attendu Tant espérer des nuits du maître Alain Emery (novembre), La Gidouille sort deux livres en octobre, deux premiers romans de deux jeunes écrivains-retraités, Alain Donnio et Patrice Verdure, respectivement Adélaïd, dans la collection noire, et Le Semblant, hors collections. Je viens de les lire coup sur coup. Je me suis régalé des textes eux-mêmes et de l'idée qu'il existe encore en Bretagne des maisons d'édition capables d'un tel éclectisme dans des publications « aux coups de cœur », comme le revendiquent les Gidouilleurs Yves Portier-Réthoré et Eric Niqueux. Un point commun entre ces deux œuvres tellement différentes, faire de Saint-Brieuc une héroïne littéraire. Les deux auteurs seront à mes côtés en dédicaces au Festival de Carhaix, Alain demain samedi et Patrice dimanche. Venez nous voir !

Tweet

Au Festival de Carhaix ce week-end

Voilà, fin de ma première petite tournée en Goëlo aujourd'hui. Ce week-end, Aline & moi vous donnons rendez-vous au Festival du livre en Bretagne à Carhaix, les deux jours, 26 et 27 octobre. Une promenade en Kreiz-Breizh, ce salon vaut sacrément le déplacement !

Tweet

Aline et moi, l'avis d'Alain Donnio

Je viens de lire d'une traite Aline & moi, le dernier roman de Fañch Rebours. Impossible de le lâcher !
C'est une comédie croustillante, comme la baguette tradition de sa boulangère. Des chroniques attendrissantes et drôles, où le petit écrivaillon de province (Fañch Rebours lui-même) tente de rencontrer Aline Z., la jeune et belle étoile montante de la littérature française venue s'installer dans son petit village, à quelques encablures de son domicile. Contrairement à ses v…oisins qui, eux, ne s'occupent pas de littérature et sont allés voir Aline sans arrière-pensée, Fañch reste dans l'expectative. L'écrivaine le fascine et l'intimide : il se compare à elle. Le tissu de l'histoire est fait de tours et de détours (devant chez Aline), de replis, d'atermoiements successifs qui nous font trépigner d'impatience : va-t-il finir par la rencontrer ? Comme sa femme qui assiste impuissante à ses hésitations, on a envie de le pousser pour qu'il aille frapper à la porte de l'écrivaine (toc, toc, toc), de peur que son obsession ne devienne compulsive. Pourtant, il est conscient de tout cela - d'ailleurs, il ne se reconnaît plus. Ses divers états d'âme - impatience, fascination, doute, colère, exaltation - ne sont que des pensées qui ne s'accomplissent pas, qui s'arrêtent à la porte de toute décision. Tout ceci n'est qu'une comédie, c'est vrai, mais parallèlement, j'en retire quelque chose de plus profond. Cela me fait penser - je ne sais pourquoi - à ces phrases de Fernando Pessoa dans le "Livre de l'intranquillité" : "J'ai cru que je ne faisais que voir et entendre, que je n'étais rien d'autre. Mais j'étais bien plus, sans le savoir. J'étais aussi l'âme qui se dérobe et se refuse."
Aline & moi est certes un récit burlesque, mais il est aussi fait de réflexions douces-amères. Fañch Rebours est un écrivain de province, un vrai, qui aspire à le rester, loin de cette industrie éditoriale parisienne où il n'est plus question de littérature, mais de produit.
Courez donc séance tenante chez votre libraire favori, acquérir, si ce n'est pas déjà fait, ce superbe Aline & moi !

Tweet

Rojava

Je suis kurde.

Tweet

Aline & moi pour le prix du Livre de Caractère

Bonne nouvelle reçue hier, avant de me rendre au café littéraire de Plourivo : "Aline & moi" fait partie des onze titres sélectionnés pour le prix des lecteurs du salon de Quintin 2020. Sympa de voir La Gidouille dans une liste constituée de Flammarion, Le Rouergue, Robert Laffont, La table Ronde, Actes Sud, etc.

Tweet

Paimpol : premier salon pour Aline & moi

Super article de Marie-Hélène Clam sur le salon d'hier à Paimpol. Gros clin d'œil aux auteurs de la Gidouille et à "l'archi local de l'étape" (mais c'est qui donc ?) et ses "aficionados au taquet". Je confirme les dires de Guy Bouveau : passer de 60 stands à 45 permet de recentrer l'attention des lecteurs qui sinon s'éparpillent. Salon en tous points bénéfique et, surtout, pour une bonne cause. Bravo la Goélette !

https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/paimpol/salon-du-livre-des-polars-de-la-pataphysique-et-des-lutins-malins-06-10-2019-12401595.php?share_auth=1ddbf1446aeab05dfa25f29634c26b4f&fbclid=IwAR05Xaob7ihWMYv25sTMT3IgnC941UiNcbU9US-rhUu5cAep5zx2FwpaSBY#TFK6bZQcWvOXzFcM.01

Tweet

Salon de Quintin en mars 2020 !

Fabienne Juhel et l'équipe du salon de Quintin m'invitent en mars 2020. Merci à eux ! C'est un peu comme une mise en abyme d'Aline et moi...

Tweet